mercredi 13 septembre 2017

lettre à ce micro Président


Lettre à ce micro Président...!!!!

Je voudrais vous féliciter
il en a fallu du courage
Pour décider de ponctionner
De leurs soi-disant avantages
Tous ces bienheureux retraités.
Il est vrai qu'ils sont redoutables
Et pour tout dire presque enragés
Avec leurs béquilles, leurs bandages
Sans parler des chaises percées.
Il y a même un bon côté
Peu s'en iront à l'abordage
Afin d'incendier l'Elysée
Ou de construire des barrages.
Et puis ils vont bientôt crever
Alors pourquoi donc s'en priver ?
Peut-être vous a-t-il échappé
Ce que fut leur enfance dorée?
La deuxième guerre mondiale
Avec son lot de privations
De bombardements , un régal
Pour qui aime les films d'action.
Et ensuite ce fut l'école
Où l'on passa bien peu de temps
Pas commme certains guignols
Qui n'en sortent qu'à 27 ans
Souvent après c'était l'usine
Où l'on entrait à 14 ans
Quarante huit heures par semaine
Quinze jours de congés payés ...
Vraiment l'existence rêvée.
Votre service militaire
Dites moi où l'avez vous fait ?
Pour nous, 28 mois d'une guerre.
Trente mille jeunes y sont tombés
Mais cela n'est pas votre affaire
Pour le résultat qu'on connait.
Alors pourquoi donc se gêner
Pressurons les tous ces nantis
Pour pouvoir mieux distribuer
Aux arrivants de ces pays
Qui jamais n'auront travaillé
Ni cotisé, que nenni.
Pour ce qui est du logement,
Mon Dieu que nous fûmes gâtés
A six dans l'appartement
D'à peine soixante mètres carrés
Sans aucune des commodités
Qu'on accorde généreusement
Même aux nouveaux arrivés.
Sans doute l'histoire de France
N'est pas votre tasse de thé
Elle fût traitée en votre absence...

Ou bien vous l'avez oublié

d'apres Manuel Macron

"Je serai d'une détermination absolue et je ne céderai rien, ni aux fainéants, ni aux cyniques, ni aux extrêmes." La phrase d'Emmanuel Macron, prononcée vendredi 8 septembre depuis Athènes, en Grèce, a suscité de nombreuses critiques, qui soulignent un "mépris de classe" de la part du chef de l'Etat. Déjà coutumier des expressions maladroites lorsqu'il était ministre de l'Economie, le président a toutefois dit assumer ses propos.
Ce n'est pas la première fois qu'Emmanuel Macron est épinglé pour avoir désigné les classes populaires en des termes peu amènes. Il y a trois ans, sa déclaration sur les salariées "illettrées" de l'abattoir Gad, dans le Finistère, avait été si mal perçue que le ministre de l'Economie avait présenté "ses excuses les plus plates".

Des maladresses à répétition

Emmanuel Macron s'est ensuite vu reprocher d'avoir évoqué les "pauvres", qui pourraient circuler plus facilement grâce à la libéralisation du transport par autocar, même si le terme avait été initialement utilisé par le secrétaire général de la CGT, Thierry Lepaon.
"La vie d'un entrepreneur, elle est bien souvent plus dure que celle d'un salarié, il ne faut jamais l'oublier", a encore déclaré Emmanuel Macron en janvier 2016. Quelques mois plus tard, il avait créé une nouvelle polémique en lançant à des syndicalistes que "la meilleure façon de se payer un costard, c'est de travailler". Devenu président de la République, il avait à nouveau eu des mots déplacés lors de l'inauguration, à Paris, de Station F, une pépinière de start-up : "Une gare, c'est un lieu où on croise des gens qui réussissent et des gens qui ne sont rien."